Immobilier à l’étranger : comment acheter l’esprit tranquille ?

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Expatriation, résidence principale ou résidence secondaire, investissement : investir dans l’immobilier à l’étranger reste complexe. Il est important de rester vigilant pour éviter les pièges. L’aide d’un professionnel de l’immobilier basé à la fois en France et dans votre pays d’expatriation peut s’avérer une aide décisive et sécurisante. Un excellent moyen de profiter du potentiel d’investissement de pays comme le Portugal sans prendre le moindre risque.

Acheter un bien en Europe : est-ce vraiment risqué ?

L’Euro et la libre circulation des individus et des capitaux font qu’il n’a jamais été aussi simple d’acheter dans l’immobilier à l’étranger. La stabilité économique et politique de la zone Euro donne aussi des perspectives larges pour investir sereinement.

Dans les faits, ce type d’acquisition reste complexe car il existe différences de législations entre les pays. Il faut être en mesure de les comprendre pour faire face à toute éventualité. Il est fondamental de bien préparer son projet d’une telle opération.

Parmi les critères à prendre en considération :

  • le taux de change en cas d’achat hors zone euro
  • les démarches administratives et notariales (certains pays n’en demandent pas)
  • fiscalité en vue d’une location ou d’une revente
  • les taxes immobilières (selon les pays concernés, le coût des taxes immobilières et foncières telles que les droits d’enregistrement sont très variables).

Chaque pays a ses règles. Au Portugal par exemple, un compromis de vente peut-être signé sans l’intervention d’un notaire ou d’un agent immobilier. Il est essentiel de se rapprocher du consulat français et d’un agent immobilier présent sur place et parlant français pour faciliter le processus et être en confiance. En Espagne, l’acte de vente est rédigé par un avocat avant d’être enregistré auprès d’un notaire.

Financer un achat à l’étranger

Il est possible d’emprunter en France pour un achat immobilier à l’étranger à condition de pouvoir offrir des garantie suffisantes. La valeur seule du bien envisagé ne suffit pas. Ce type de dossier plus complexe que la normale peut effrayer les banques. L’emprunteur devra proposer une garantie sur un bien ou un apport (assurance-vie, placements financiers…) situé en France. IL est clair que l’autofinancement( suite à la revente de son domicile principal par exemple) facile grandement les choses. Une alternative valable est de s’adresser à une banque française disposant d’une filiale dans le pays d’achat.

Acquisition à l’étranger et fiscalité

La fiscalité immobilière varie d’un pays à l’autre et selon les éventuels accords signés entre la France et votre pays de destination. Par exemple, il existe entre la France et le Maroc une convention fiscale afin d’éviter une double imposition. C’est également le cas avec le Portugal et de nombreux pays européen. Bien sûr, la propriété d’une maison à l’étranger peut vous exposer aux paiements de taxes locales.

L’achat d’une maison à l’étranger peut être attractive fiscalement si vous en faites votre résidence principale. Ainsi, au Portugal, une fois à la retraite vous bénéficiez d’une exonération complète d’IR pendant 10 ans, sous réserve qu’ils n’y aient pas été domiciliés au cours des 5 dernières années.

Se rapprocher de professionnels compétents

Une bonne pratique consiste à se rapprocher de professionnels locaux – de préférence parlant français mais c’est un plus – capables de vous accompagner : agence immobilière, notaire, avocat sont d’excellents relais.

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